Compte-rendu de La 77 2008 !

Ah ! Cette 77, la première de l’année pour beaucoup…

Ce matin, je suis au chaud devant mon ordi, j’ai quelques flashs sur l’expédition, d’hier. Le ciel est bas sur un horizon gris presque noir (dans l’imprimerie on dit un gris 75%). Comme j’ai obtenu un dossard prioritaire, le départ m’a paru plus facile. C’est technique, ça frotte, faut pas se laisser impressionner, sinon, c’est trente places perdues.Je côtoie El Rapha Mottet, un dur au mal. Avec le métier, je suis toujours du bon côté : celui de l’abri. Curieusement pendant l’épreuve, souvent le paquet s’est emballé et au moment de la rupture qui aurait dû disperser les coureurs dans la plaine, tout le monde se relevait, le rythme retombait; je vous dis tout de suite que, ça ma bien arrangé, sinon c’était la fenêtre assurée.J’ai vu Laulau Grisel rappliqué en tête après, une longue poursuite. Il m’a encouragé à tenir dès pied de Tréchy, mais… panne de cuisses (les côtes, c’est pas mon truc). J’ai erré sur la Royale, avec quelques compagnons d’infortune, sortis comme moi du paquet de tête, peu avant la descente de La Celle, nous nous sommes relevés pour attendre un groupe imposant. Le temps de se refaire une santé et c’est le « Panorama »… je me demande pourquoi un tel nom car à chaque fois que je le monte, je ne vois que la roue roue arrière de celui qui cherche à se hisser, rien de panoramique là-dedans…
Maintenant, en direction de Fontaineroux, les giboulées de mars en avril, nous fouettent le visage, les mains s’engourdissent, les cuisses prennent le marbre. J’hésite trop à rejoindre un vieux pote de vélo J-P. Lecamus qui vient de se lancer à la poursuite d’une autre gloire régionale, J.-C. Pouvreault, un duo de rouleurs de cette qualité, je ne recollerai pas. Je « fais » la descente et les faux plats qui mènent en vallée de Seine. Le vent glacial le long du fleuve, m’incite à la raison. Au fait d’une ascension à la « pédale » dans Fontaine-le-port, je vire dans les premiers d’un peloton glacé, encore imposant.Le soleil pointe sur une route détrempée aux abords de Chartrettes, nous reprenons l’ami Lecamus, (un vilain virage, me dira-t-il). Ça sent l’écurie à 2 km. Dans les cinq premiers d’un gros paquet de coursiers transis, je franchis en 166e position pour un temps de 3 h 58 et 40 secondes. Déjà, les regrets, j’aurais dû me faire plus mal dans la Croix-Chûte après Tréchy, j’aurais gagné au moins deux minutes. Jamais content, sauf que le vélo, c’est cake chose…Le p’tit jeune qui gagne à un nom qui chante bien : Arnaud Champtoussel, un garçon du coin, d’un club du coin. Bel exploit M’sieur !Quasiment pas de voitures en face, un autre exploit de la sécurité autour de l’organisation de l’ASPTT Melun. Merci.V’là comment j’l’ai vu ma 77.

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