Compte-rendu de La Hutchinson 2008 !


Salut à tous : les Riri, Eric, Isaac, Laulau, Gillou, Rapha, Dimi, Karlos, Denis et princes de la Route !
Décidemment cette sortie de la ville Courtenay, vers le trentième kilomètre, me reste dans la gorge une fois de plus.Jusque là, je me sentais plutôt bien : un bon départ, un bon placement dans les vingt premiers en permanence. Une bonne gestion des vagues dans le paquet, un coup à gauche, un coup à droite. Dans les talus qui précèdent l’approche sur Courtenay, mon cardio m’indique des 182, 184 pulses que je n’ai pas atteint depuis des années. Pourvu que ça retombe avant Courtenay… Eh ben non, pas assez, les gars de Chalette qui connaissent bien cette traversée délicate (virages, relances, faux plats) accélèrent dans la ligne droite à l’entrée du bourg, à la sortie, j’explose, le cardio m’insulte, je me relève en pensant que ça rentrera (y a qu’une soixantaine de gars devant), eh ben non encore. Mon groupe restera à cinquante mètres jusqu’à Douchy mais ne rentrera pas : Le premier talus sérieux arrive, chacun compte ses pions, il faut durer, préparer l’ascension de Triguères. Le premier groupe a disparu de notre vue. La ballade s’installe. Ça roule vite même avec le vent défavorable. Dans le groupe je retrouve un nommé Luc Rat, un super coureur des années 70 en Bourgogne, toujours un coup de pédale efficace, on échange quelques mots quand le rythme baisse.Je ne vois toujours pas mon cyberpote Laurent, comme il avait la crève, je ne suis pas certain qu’il est pris le départ.Le vent tourne après Chatillon-Coligny, les compteurs rougissent à nouveau, la moyenne vers le 100e km oscille entre 36,5 et 37. Après la descente de Château-Renard, je vois la moto tourner à droite, putain, un talus oublié, c’uilà, je l’ai pas reconnu. Bon y a des paliers, ça gaze. Mon groupe imposant explose, nous ne sommes plus qu’une quarantaine maxi, je me raconte quelques histoires de Barbe-Bleue au plus fort de la pente, virage à gauche, ça bascule. Ouf !Elle est bien agréable au coup d’œil cette vallée de l’Ouanne autour de laquelle nous tournons .
Les organisateurs ont réussi un beau tracé, moi les bosses ça me va.
Très vite Triguères, dimanche dernier, je l’ai passé sur la plaque en fin d’une sortie de 130 km. Aujourd’hui, c’est la course, je coince à 50 mètres du sommet. Heureusement, trois autres guerriers m’accompagnent, tous rouleurs, on s’accroche les souffles les uns aux autres . Nos volontés respectives nous indiquent de rester groupés : 4 bornes plus loin, on est rentrés, à grand coup de 12 dents sur des relais intenses. La fin de l’épreuve sera une procession saccadée où les participants sont tous contents d’être là. Je mène quelques bouts droits pour être en accord avec moi-même, c’est du cyclosport. Le groupe arrive pour la cinquantième place.Des mecs sortis de nos poches viennent faire le sprint, ça c’est pas cyclosport… c’est compette… bon j’arrête. Je me classe 73e sur 402, 10/101 catégorie : 35,71 km/h sur 160 pitons en 4 h 28 . Je suis en progrès. Sur le Podium, y a Jean Guy (2e au scrach), j’ai roulé avec lui cet hiver à Rambouillet lors que la sortie de Gillou, il passe devant moi les bras chargés de récompenses, je n’ose pas l'interpellé…Bien le repas et l’organisation.
Samedi, c’est la Thévenet, des bosses, des bosses, pas 1000 heureusement.
Salut les gars !

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