Bonjour à vous très chers lecteurs !

Ce site vous présente ma passion pour le vélo au travers des comptes-rendus de cyclosportives ou de courses en circuits.
Après des mois d’hésitation : « un blog, c’est pour soigner son ego », « un blog c’est prétentieux », « un blog c’est.. », etc., je me suis décidé : l’information du typographe cycliste, c’est L’InfoTypoVelo que voilà !

Deux événements et une réflexion m’ont décidé à franchir le pas « du blog » : de nombreux de forumeurs d’un site de vélo animent la communauté au travers de blogs, c’est bien sympa ; des êtres qui me sont chers se trouvent à 6000 km, le site entretient les liens; enfin pourquoi garder pour soi ce que l’on sait, alors que, la société rétrécit, les frontières se ferment, les bonheurs sont plus rares.
J’apprends toujours un peu de l’autre, j’apprends toujours un peu aux autres. Même si ce n’est que du vélo… ce n’est pas seulement du vélo.

J’eus mes heures de gloire régionale dans les années 80. Je moulinais déjà mes données d'entraînement sur ordinateur (voir article du Parisien décembre 1984). J’avais de l’avance…Toutefois, mes passions pour l'informatique et la typographie, les épreuves et les bonheurs de la vie ont souvent perturbé ma petite carrière cycliste… mais je l’ai fait, n’est-ce pas l’essentiel?

Je suis de ces personnes nées après-guerre, qui ont eu la chance et la volonté de saisir les mutations technologiques à pleines brassées, d'oser la mobilité professionnelle, de placer les savoir et savoir-faire comme objectifs permanents de réalisation personnelle. Ainsi, ouvrier claviste-fondeur typographe en 1970 (j’aurai l’occasion de vous présenter ce métier rare aujourd’hui disparu), je suis en ces temps, gestionnaire d'un parc informatique gigantesque de 800 ordinateurs essentiellement tourné vers l'enseignement des Métiers du livre, du magazine et de la publicité, dit Flux numérique PDF.
Ce parcours professionnel original ressemble ainsi à une randonnée cycliste intense où j'ai rencontré toutes les difficultés et toutes les satisfactions.
Si la forme est bien plus difficile à conserver, les démarrages plus laborieux, la passion reste intacte, l’envie d’en « découdre sur l’instrument ou dans le boulot », est toujours présente.
La passion rend-elle réactionnaire ou est-ce la révolution permanente?
Pour en revenir au vélo, j’aime à rédiger des comptes-rendus de cyclosportives dans l’esprit des Pierre Chany, Abel Michéa qui m’ont émus, jeune, dans l’Équipe ou l’Huma.
Je ne me souviens jamais de tout, mais un peu de tout d’une course, j’ai dû mal à mémoriser la chronologie de l’épreuve… j’en use sans en abuser dans mes rédactions.
Sur ce site, d'autres sujets seront développés : l'informatique qui a transformé la typographie et l’imprimerie mondiale en une série de zéro et de un ; mais ne confondez pas l’Imprimerie et l’imprimante…

En cliquant par-ci par-là, vous découvrirez aussi quelques albums de photos légendées, réalisées par mes proches lors des cyclosportives auxquelles j’ai participé.
Les blogs de mes amis sont accessibles par ces mêmes « clics » et là, la variété des interlocuteurs vous séduira.
Je vous souhaite une excellente et studieuse consultation du site.
A bientôt et n’hésitez pas à laisser un message.

Ah, si certains d’entre vous pensent que je parle fort, c’est vrai, mais c’est parce que je suis sourd, métier de l’imprimerie oblige…


Cet article du Parisien de décembre 1984 relatait mes exploits, tout ça paraîtra dérisoire, aux yeux de certains…
Le 22 septembre aujourd’hui, je m’en fous. Ça c’est Georges Brassens, dit Jojo.

Compte-rendu de La Hutchinson 2008 !


Salut à tous : les Riri, Eric, Isaac, Laulau, Gillou, Rapha, Dimi, Karlos, Denis et princes de la Route !
Décidemment cette sortie de la ville Courtenay, vers le trentième kilomètre, me reste dans la gorge une fois de plus.Jusque là, je me sentais plutôt bien : un bon départ, un bon placement dans les vingt premiers en permanence. Une bonne gestion des vagues dans le paquet, un coup à gauche, un coup à droite. Dans les talus qui précèdent l’approche sur Courtenay, mon cardio m’indique des 182, 184 pulses que je n’ai pas atteint depuis des années. Pourvu que ça retombe avant Courtenay… Eh ben non, pas assez, les gars de Chalette qui connaissent bien cette traversée délicate (virages, relances, faux plats) accélèrent dans la ligne droite à l’entrée du bourg, à la sortie, j’explose, le cardio m’insulte, je me relève en pensant que ça rentrera (y a qu’une soixantaine de gars devant), eh ben non encore. Mon groupe restera à cinquante mètres jusqu’à Douchy mais ne rentrera pas : Le premier talus sérieux arrive, chacun compte ses pions, il faut durer, préparer l’ascension de Triguères. Le premier groupe a disparu de notre vue. La ballade s’installe. Ça roule vite même avec le vent défavorable. Dans le groupe je retrouve un nommé Luc Rat, un super coureur des années 70 en Bourgogne, toujours un coup de pédale efficace, on échange quelques mots quand le rythme baisse.Je ne vois toujours pas mon cyberpote Laurent, comme il avait la crève, je ne suis pas certain qu’il est pris le départ.Le vent tourne après Chatillon-Coligny, les compteurs rougissent à nouveau, la moyenne vers le 100e km oscille entre 36,5 et 37. Après la descente de Château-Renard, je vois la moto tourner à droite, putain, un talus oublié, c’uilà, je l’ai pas reconnu. Bon y a des paliers, ça gaze. Mon groupe imposant explose, nous ne sommes plus qu’une quarantaine maxi, je me raconte quelques histoires de Barbe-Bleue au plus fort de la pente, virage à gauche, ça bascule. Ouf !Elle est bien agréable au coup d’œil cette vallée de l’Ouanne autour de laquelle nous tournons .
Les organisateurs ont réussi un beau tracé, moi les bosses ça me va.
Très vite Triguères, dimanche dernier, je l’ai passé sur la plaque en fin d’une sortie de 130 km. Aujourd’hui, c’est la course, je coince à 50 mètres du sommet. Heureusement, trois autres guerriers m’accompagnent, tous rouleurs, on s’accroche les souffles les uns aux autres . Nos volontés respectives nous indiquent de rester groupés : 4 bornes plus loin, on est rentrés, à grand coup de 12 dents sur des relais intenses. La fin de l’épreuve sera une procession saccadée où les participants sont tous contents d’être là. Je mène quelques bouts droits pour être en accord avec moi-même, c’est du cyclosport. Le groupe arrive pour la cinquantième place.Des mecs sortis de nos poches viennent faire le sprint, ça c’est pas cyclosport… c’est compette… bon j’arrête. Je me classe 73e sur 402, 10/101 catégorie : 35,71 km/h sur 160 pitons en 4 h 28 . Je suis en progrès. Sur le Podium, y a Jean Guy (2e au scrach), j’ai roulé avec lui cet hiver à Rambouillet lors que la sortie de Gillou, il passe devant moi les bras chargés de récompenses, je n’ose pas l'interpellé…Bien le repas et l’organisation.
Samedi, c’est la Thévenet, des bosses, des bosses, pas 1000 heureusement.
Salut les gars !

Compte-rendu de La 77 2008 !

Ah ! Cette 77, la première de l’année pour beaucoup…

Ce matin, je suis au chaud devant mon ordi, j’ai quelques flashs sur l’expédition, d’hier. Le ciel est bas sur un horizon gris presque noir (dans l’imprimerie on dit un gris 75%). Comme j’ai obtenu un dossard prioritaire, le départ m’a paru plus facile. C’est technique, ça frotte, faut pas se laisser impressionner, sinon, c’est trente places perdues.Je côtoie El Rapha Mottet, un dur au mal. Avec le métier, je suis toujours du bon côté : celui de l’abri. Curieusement pendant l’épreuve, souvent le paquet s’est emballé et au moment de la rupture qui aurait dû disperser les coureurs dans la plaine, tout le monde se relevait, le rythme retombait; je vous dis tout de suite que, ça ma bien arrangé, sinon c’était la fenêtre assurée.J’ai vu Laulau Grisel rappliqué en tête après, une longue poursuite. Il m’a encouragé à tenir dès pied de Tréchy, mais… panne de cuisses (les côtes, c’est pas mon truc). J’ai erré sur la Royale, avec quelques compagnons d’infortune, sortis comme moi du paquet de tête, peu avant la descente de La Celle, nous nous sommes relevés pour attendre un groupe imposant. Le temps de se refaire une santé et c’est le « Panorama »… je me demande pourquoi un tel nom car à chaque fois que je le monte, je ne vois que la roue roue arrière de celui qui cherche à se hisser, rien de panoramique là-dedans…
Maintenant, en direction de Fontaineroux, les giboulées de mars en avril, nous fouettent le visage, les mains s’engourdissent, les cuisses prennent le marbre. J’hésite trop à rejoindre un vieux pote de vélo J-P. Lecamus qui vient de se lancer à la poursuite d’une autre gloire régionale, J.-C. Pouvreault, un duo de rouleurs de cette qualité, je ne recollerai pas. Je « fais » la descente et les faux plats qui mènent en vallée de Seine. Le vent glacial le long du fleuve, m’incite à la raison. Au fait d’une ascension à la « pédale » dans Fontaine-le-port, je vire dans les premiers d’un peloton glacé, encore imposant.Le soleil pointe sur une route détrempée aux abords de Chartrettes, nous reprenons l’ami Lecamus, (un vilain virage, me dira-t-il). Ça sent l’écurie à 2 km. Dans les cinq premiers d’un gros paquet de coursiers transis, je franchis en 166e position pour un temps de 3 h 58 et 40 secondes. Déjà, les regrets, j’aurais dû me faire plus mal dans la Croix-Chûte après Tréchy, j’aurais gagné au moins deux minutes. Jamais content, sauf que le vélo, c’est cake chose…Le p’tit jeune qui gagne à un nom qui chante bien : Arnaud Champtoussel, un garçon du coin, d’un club du coin. Bel exploit M’sieur !Quasiment pas de voitures en face, un autre exploit de la sécurité autour de l’organisation de l’ASPTT Melun. Merci.V’là comment j’l’ai vu ma 77.

Compte-rendu de La Look 2008 !

Un bref CR après ma triste prestation.
Au bout du bout dans l'ascension Etang du Merle, plein de crampes, j'ai mis la flèche.
La moyenne était à 40 km/h à l'entrée de Saint-Révérien.Dans la course, Raphaël pris le temps de m'encourager dans la bosse qui menait vers Saint-Benoit d'Azy, merci à lui.Laulau pestait car ça frottait grave au début. C'est vrai que les 10 premiers km étaient chauds en tête mais j'aime bien. Revenu en tête, j'ai pris le temps de saluer Jean Guy en lui rappelant que nous avions rouler ensemble cet hiver.J'accompagnai Gillou Mahé (le coureur de granit) jusqu'à Saint-Révérien, on avait le même maillot, la classe ! puis rideau... à ce moment je pensais à Dimitri qui nous évoquait ses doutes quant à son état de forme il y a quelques jours. Je suis depuis dans les mêmes interrogations. Laulau m'aide bien à surmonter cette déconvenue.