Victoire à Thorigny-sur-Oreuse

Pour cette course en GS, une cinquantaine de coureurs au départ.

Le vent est très prononcé et occasionne de nombreuses bordures que j’aborde toujours bien placé.
Dans la côte suivie d’un faux plat, je comprends que je suis dans un bon jour, je patiente jusqu’à la mi-course pour placer une attaque dans ladite côte où mes adversaires piochent un peu.
Je rejoins deux hommes partis devant depuis 3 km. Nous alternons les relais ; dans l’ascension suivante, le gars de l’Aube cède (il avait dû se lever tôt…). J’attends le coureur de Toucy qui me remercie.
Pour l’épilogue, je largue tout le monde mais dans le dernier tour, les premières catégories me reviennent dessus, je me relève pour les laisser passer puis reprendre mon effort et ainsi respecter le règlement ; le gars de l’Aube que j’avais largué à la régulière me passe alors en trombe caché dans les roues des premières catégories (une dizaine de coureurs). Je ne fais pas attention car dans mon esprit ce sont « les premières », j’ai le nez dans ma course, innocent. A l’arrivée, je lève les bras victorieux pour épater Marie.
La ligne franchie, les officiels me disent que je suis deuxième avec 40 mètres de retard. L’ensemble du peloton que j’avais largué témoigne spontanément que ce n’est pas normal, que le gus de l’Aube a triché. Il est déclassé séance tenante sur la ligne. Ridicule, il s’éclipse discrètement (pour aller se recoucher probablement). Je suis déclaré vainqueur et applaudi par l’assemblée ; un vrai succès.

Bon je marchais mais je n’étais pas aussi bien que ça.
Je monte en troisième catégorie, là je serais obligé de me calmer.

Programme :
Je participe du coup aux Boucles de l’Yonne des 15-16-17.
Il y avait de la place pour un troisième caté nouveau que je suis.
Là ça me plait.

Compte-rendu de Courir pour la Paix 2008 !



Bon !

Depuis les premières bosses passées, un groupe composé de maillots bleu foncé frappé de lettres d’or, d’un orange et blanc, d’un maillot de La Ferté Gaucher (Seine et Marne), celui-là je le reconnais, et le maillot 101 de votre serviteur, un groupe disais-je chasse pour recoller au peloton qui pointe au loin.
Quelle euphorie, un terrain qui me va ! : des routes en faux-plats montant et descendants dans la forêt, j’emmanche la meule grave : du 12, du 13 sur un plateau de 52 dents, quel met succulent, ces messieurs dames sont servis! et roule ma poule. Mes accompagnateurs n’en demandaient pas tant et sautent leur tour en attendant que je me calme. Du grand Art, que dis-je du grand Boul’Art. Me v’là réconcilier avec mes sensations… y’en a qui doivent savoir de quoi je parle. Quand je pense que j’ai sauté dans la petite bosse à l’entrée de Saulieu, quel naze, à me satisfaire du milieu de paquet alors que le vent était installé pour une bordure, quel con !
Le gars de la Ferté passe maintenant, lui et moi sommes dans le même effort et ça tourne croyez-moi. Je reconnais les routes empruntées . Bientôt, la flèche à gauche, le 110 oblique déjà vers la Cure. Dans le fond de vallée nous rentrons ou nous sautons… Le polar affiche les 60 km/h constamment . Tiens là je ne me plains pas d’être trop lourd, ma bedaine me sied à l’instant.
Nous recollons le groupe Hinault à l’intersection juste au pied de la bosse ; mes compagnons me remercient pour le bel effort fourni, mon ego explose. Vite, encore vaillant, je me faufile dans le groupe d’une quarantaine de gus, cherchant à me rapprocher du Blaireau. :

« Eh ! Môme, tu me règles l’allure, j’veux que tout le monde rentre avec le bus, et surtout pas d’imper, on aura besoin de tous les mecs demain, dac ! A toi de jouer mon p’tit breton ».

Ben voui !!! Dès que je vais m’approcher, c’est ce que je vais lui dire au Bernard, mais il me reste encore une haie de deux coursiers à franchir… la pente s’accentue, mon cardio, lui, m’affranchi d’une série de chiffres qui me ramène à la raison. Je regarde le Bernard, à portée de pédale, l’arrondi est huileux, pas de heurt, ma parole, il n’appuie pas. Un calme religieux règne toute la montée, je n’entend plus que mon souffle. La haie de coureurs s’épaissie entre le boss et moi, de toute façon je n’aurai pas eu le souffle pour la conversse.

« Accroche-toi ! », je l’entends, c’est mon compagnon de la Ferté Gaucher, reconnaissant des bouts droits tirés toute à l’heure qui m’encourage.
Je saute définitivement vers Saint-Brisson, les démons du poids et du diesel sont de retour, il me manque 100 mètres pour basculer avec le groupe. Putain ! Pourquoi ai-je manger cette glace au café cette semaine ? Pourquoi t’ai-tu servi un second verre de Bordeaux hier ?
Ces états d’âme passés, je m’installe dans un nouvel effort : d’abord, se refaire une santé dans cette descente sans s’éclater dans les gravillons. Dès Alligny, la pente réapparaît, je sens que je recule, des gus me passent, la fleur au fusil avec deux dents de mieux, mais comment y font les bougres ? Le gars de Shopi m’encourage au passage, un petit jeune bien sympa avec qui j’ai discuté au départ. L’as perdu sa chaîne dans la bosse de départ, quelle galère !
Un groupe de moyens vieux s’est reformé et approche de deux dernières bosses. Laulau m’a prévenu après Le Maupas, c’est sans… ou avec les jambes. Ce sera avec une jambe car je garde l’autre pour le dernier talus. Depuis Guy (je veux dire Le Maupas…sant), les jambes vont mieux, le profil descendant jusqu’à Marcilly m’invite à la meule ; je ne rechigne pas. A droite, dernier talus, 39x23 ou 25 (je suis pour l’alternance moi). La surprise c’est le haut sur le plateau avec des coups-de-cul à répétition. Et là je passe du monde car la grande soucoupe s’impose en force. Je bascule dans la descente avec un gars de Sacy, nous mettons tout ce qu’il nous reste. Élégant, je le laisse passer sur la ligne. Damned, je perds sûrement une place dans ma catégorie. Une place ? Bagatelle ! Je suis gagné par la Paix, merci aux organisateurs.

La ligne franchie, je retrouve les anges au maillot bleu frappé de lettres d’or, parmi ces anges, une fille qui me remercie pour le coup de main.
Bouboule monte au ciel au bout de 3 h 20 mn, quelle classe !

J'ai oublié de dire, dans ma furie rédactionnelle que j'avais mis des visages sur des noms ou des non sur des visages :
Pierre-Marc LaMontagne, grand et fier comme son nom l'indique, on dirait un mousquetaire, c'était lui le '' Personnage Mystérieux* '' de la photo de Bourg-d'Oisans La Marmotte. Laurent l'Ibère qui na rien d'un espagnol ou alors un espagnol breton, un homme tranquille, la quiétude personnifiée, un roc, du granit c't homme là.
Un corsaire sympathique nommé Françis, un look de guerrier même si je n'ai pas vu son vélo, vu ce que nous a décris Laulau et le CR, un coursier généreux et dur au mal. Le gars Fredo de Kuota monté, pour la bonne bouche. Raphaël toujours pinçant et Karlito, le nouveau numéro de Cyclo Passion. Laulau dit... Laulau. Jean-Noël, un promoteur publicitaire qui souhaite que tout le monde s'installe à Corbigny pour la fin du mois et... le coureur de Shopi, qui aime bien bricoler sa chaîne et aussi un coursier de la boulange au discours décalé en la circonstance.

J'arrête là mon inventaire à la Prévert.

Ça fait une belle journée pour la Paix.
Merci à tous, tout ça nous permet d'apprendre et apprendre encore.

* Le personnage Mystérieux, une énigme radiophonique des années 60 sur Radio-Luxembourg.

Compte-rendu de la Stephen-Roche 2007 !


Salut les Potes !

Le soleil pointe sur des montagnes de sucre, les falaises de craies qui précèdent l’arrivée sur La Roche-Guyon, renvoient les premiers rayons qui ont enfin réussi à percer l’épais brouillard qui nous enrobe depuis le départ… Ce blanc sucré qui apparaît me rappelle tout de suite un cours de géographie des années 60, il avait raison l’instit y a bien des murs de craie au bord de Seine jusqu’à Château-Gaillard et plus. C’est plus fort que moi, sur le vélo je pense géo.
C’est quand même grâce au vélo que je suis sorti de ma cité HLM…

Hello, look at left, a little Buckingham Palace! dans un anglais approximatif, j’interpelle les deux coursiers qui m’entourent car ils portent un maillot « London Dynamo » et braillent entre eux avec un accent qui m’empêche de rester concentré sur ma besogne, je fais du vélo pour le silence, les seuls souffles de mes adversaires et le mien, le crissement des pneus, les « serre pas », je ne suis pas dans La Roche pour une sortie de club, c’est une cyclo, on cause pas, surtout anglais ou alors irlandais gaélique si vous voyez ce que je veux dire.
En plus comme je ne comprends pas tout, ils se foutent peut-être de notre gueule, nous les français, cyclistes, certes, mais français avant tout.
Ok ! Ok ! Good ! Répondent-ils (l’humour français vaut bien l’humour anglais).
Et tout ce brouillard, ce matin, ça se trouve c’est eux qui l’on apporté dans leurs valises…
Faut dire que depuis le lever du jour, la condensation aqueuse est soutenue par une condensation humaine, non moins… dense… : des cyclistes partout, des mecs qui portent des lunettes de soleil alors qu’on y voit rien. Tous sont agglutinés au milieu des barrières depuis une heure déjà et j’en suis de ces fondus.
Les garde-barrières ont disparus avec les tunnels et le TGV, mais ceux qui surveillent les nôtres ont bien du mal à faire entrer dans les box, les paquets de cyclistes qui déferlent vers le départ.

Et quel départ !
Le paquet s’est étiré quand j’arrive enfin à bloquer des pédales automatiques. Les dents descendent progressivement sur la roue libre, le pédalage est contrôlé car il ne s’agit pas de se faire péter les cuisses et le palpitant, mais ça va déjà vite. Ca frotte sur un pont, ma vigilance redouble, il ne s’agit pas de se viander, j’emmanche 14, 13, 12, le souffle se raccourcis, ça y est, le pulso teinte à tout va, je suis dans le rouge au bout deux bornes. Si je passe à gauche, je gagne deux cents places. Je vois la tête du paquet à portée de pédales. C’est bon, super départ, je vais pouvoir assister aux premières grandes manœuvres avant de rentrer dans le rang, les kilomètres intenses feront bientôt leur œuvre sur mes cannes.

Le peloton s’étale de front sur les quatre voies.
Qu’est-ce que c’est que ce bazar, ça freine, comme je suis à gauche, je vois des coursiers sur l’autre quatre voies, en face, et qui reviennent. Tout de suite, je percute : erreur de parcours, je vise un trottoir accessible, je saute, 180 degrés, le temps de me relancer, me v’là dans les deux cents premiers.
La tension et l’agacement des coursiers sont palpables, les risques augmentent, la brume qui plombe le spectacle accentue le surréalisme de l’instant. Ca roule à bloc en zigzag, chacun a compris mais cherche la solution qui lui sied.
Le paquet anarchique se représente sur la ligne de départ, marque le pas quelque instant et c’est reparti sans aucune couverture de sécurité. Deux sirènes hurlantes, d’un motard puis une voiture nous rappellent à la raison. Karl me signale sa présence. Un nouveau départ est donné, à la va-vite, il n’est pas possible de contenir longtemps un tel troupeau, les organisateurs ont repris leur sang-froid, tout rentre dans l’ordre.
La course est lancée… les 14, 13, 12 tombent à nouveau mais les cuisses ne répondent plus, le souffle est court, le paquet est trop long, je m’installe déjà dans un autre effort, j’étais là pour faire un temps, je fais un « temps… pire ». Il me faudra cent bornes pour retrouver des sensations de cyclo… sportifs mais les côtes de Vienne, d’Amenucourt et autre Baudemont ont sapé la maigre volonté qui m’animait.
J’aurais tant souhaité faire un bout de route avec Gilles Mahé, un forumeur à côté de qui je stationnai dans l’obscurité d’un parking matinal, le hasard m’avait conduit à côté d’une voiture d’où sortit un gars, maillot 101 à la main, un pote inconnu, c’est fou. Lors du deuxième départ, Gilles me tapota le dos en me dépassant pour rejoindre la tête, je le vis s’éloigner slalomant entre les coursiers, d’un coup de pédale souple alors que je n’avais déjà plus mes jambes…
Le parcours de la randonnée, jalonné par des signaleurs (souvent jeunes garçons et filles) de fluo vêtus, maintenant sous le soleil me laissa une sensation contrastée entre la richesse des propriétés foncières aperçues et le triste état des chemins vicinaux empruntés. Je pense que ce fut un « tour de force » pour les organisateurs de maintenir à bout de bras, pendant vingt ans, une compétition de cette ampleur dans une région aussi urbanisée surtout depuis que l’on construit les villes à la campagne.
J’ai fait la Stephen Roche, j’ai fais le départ, une fois…

Rideau, le vélo en banlieue.

Philippe Boulard

Compte-rendu de la Jean-François Bernard 2007 !


Salut les amis !


Donc, voici mon premier CR … de ma première cyclosportive de l’année la « Jean-François Bernard » .


Je suis dans Plainefas que j’ai pris en pleine « gue… », dans la roue d’un concurrent chevauchant un Colnago C50 de toute beauté.

Comme ça fait un moment que je suce, j’exerce un effort physique et mental et je me hisse difficilement à sa hauteur, histoire de lui montrer que je souhaite partager l’effort pénible qui nous accable tous et me comporter en cyclosportif responsable, respectueux de l’étique.

Mon Look 261 me rappelle son poids, bien supérieur au C50 voisin. Nos accompagnateurs s’éparpillent qui devant, qui derrière.

Soudain des craquements de chaîne et dérailleurs mal huilés nous sortent de notre torpeur musculaire et là, un vrai, un gugusse, un arcandier (comme disait mon directeur sportif quand j’étais jeune) nous dépasse par la gauche, tous mollets et poils dehors, socquettes Moreau sous le genou, courroies de cale-pieds en bataille, pied gauche en forte pronation, roues à grande flasques, manettes de dérailleur rouillées au cadre, ( il les manipule sous mes yeux et ceux du cavalier italien), enclenche le 42x19 au plus fort de la pente, la TOTALE, nous dépose en deux temps trois tours de pédale, disparaît trois lacets plus haut.

Je lâche penaud à mon voisin : « lui, y m’éclate », (je n’ai pas le souffle de préciser au sens propre comme au figuré, concentré sur mon pédalage déconfit). Le colnagoïste*, tout aussi dépité, me précise vouloir vendre son destrier noir, au plus offrant dès la ligne d’arrivée franchie.

Sciés, nous sommes sciés.

Nous sauvons notre honneur dans un « le moine ne fait pas l’habit ou son contraire je ne sais plus ». La honte s’abat sur nous. Pourquoi, mon Dieu, pourquoi, n’avons-nous pas la santé de l’individu qui vient de nous déposer, de nous coller au bitume pour longtemps, pour toujours peut-être, alors que nous avons de vrais vélos par des « chauffage central », alors que mon collègue a un beau maillot noir anthracite en harmonie avec le carbone de ses tubes et moi mon Forum velo101 blanc complémentarité même d’un Look traditionnel. Dieu n’existe pas maintenant j’en suis sûr.

Un vent glacial se lève, les nuages s’amoncèlent, nous entrons dans la nuit, la prise de conscience immédiate : il nous faudra nous entraîner davantage, perdre du poids, contrôler la bouffe dès demain pour préparer notre prochaine rencontre avec notre coureur à la mie de pain en espérant qu’il ne s’achète jamais un C50 ou un 595 parce que là on est tous morts même vous les potes, les Laurent, les Karl, les Raphaël, tous foutus.
Avant cet épisode, au départ, j’avais pris la peine de m’échauffer (15 km) pour parer au pire de la première bosse à Pazy mais je compris vite que la reprise étais difficile et que 1500 km, 4 kg perdus en 40 jours 56 ans ne pouvaient remplacer une saison d’entrainement même pour 100 bornes. Après Pazy, je pris le temps de profiter des lumières que nous proposait le soleil nivernais dans les vapeurs matinales.

Au pied du barrage de Pannecières, je dépannai de mon gonfleur, un cyclo hurlant d’une pompe cassée.

Dans l’ascension d’ Ouroux une sorte de Museew grimpeur me passât en m’encourageant. A Lormes, ma femme me tendit une bouteille de flotte de 75 cl, comme j’attaquais le profil descendant vers l’arrivée, un peu de poids en plus… si vous voyez ce que je veux dire (c’est ce que l’on appelle du dopage à l’eau claire).

Comme je connaissais bien les 20 derniers kilos, je me suis permis de jouer avec le concurrent qui me précédais pour le passer au plus fort de la bosse de Coulon et balayer d’un revers de main, un petit malin qui tentait de revenir, car le faux plat en force, c’est ma spécialité, j’ai pas été un firmin pendant dix ans pour rien BORDEL !!!


Bilan de l’épreuve 106 km à 28,47 km/h, c’est marqué sur le diplôme : plôme.


Plus sérieusement, ce fût pour moi l’occasion de rencontrer des potes du Forum dont je ne connaissais que le nom et là, un vrai moment d’émotion pour moi quand je pointai discrètement Karl du doigt à ma femme (30 ans de bonheur) qui m’accompagne toujours dans les galères cyclistes ou pas cyclistes (celle pas cyclistes sont plus nombreuses).
Pas difficile de reconnaître Karl, je savais qu’il avait un maillot de Chartres pour avoir expliquer plein de choses censées sur le forum. Monsieur Koudre, me présenta Raphaël, un personnage réservé et plein de détermination dans un regard passionné quand il explique son cyclosport et puis Laurent, au bout de son effort, marqué par une course qu’il dit avoir mal géré. J’ai vu les gars du 77 porteur d’un maillot que j’ai moi-même porté pendant 20 ans, toujours avec fierté et conviction, en est-il de même pour eux, ou sont-ils des mercenaires cyclistes comme ils y en a trop, savent-ils que ce maillot dans les années soixante-dix quatre-vingt était craint de tous sur une ligne de départ, savent-ils que pour les gamins que nous étions dans ces années-là, mômes de la rue, de la misère humaine, ce maillot fit de nous des hommes responsables et structurés, savent-ils que pendant dix ans, ce maillot, c’était soixante victoires par an pour une dizaine de coursiers, savent-ils que ce maillot nous sauva de la délinquance qui nous guettait et qu’aujourd’hui, nous sommes encore un brelan d’as à nous retrouver avec chaleur et simplicité dès que possible.


Très directement, j’ai préféré mes Karl souriant, mes Laurent pâle, mes Raphaël radieux, mes nouveaux potes, discrets, moi qui ai ma carrière cycliste derrière moi, je vais suivre leurs résultats, je vais m’émouvoir, je vais continuer à faire du vélo.


Excusez-moi les gars pour ce CR un peu long mais je suis un émotif, le vélo, c’est ma vie dans ma tête.


Philippe B.

*colnagoïste : coureur qui ne prête jamais son vélo.